Outre la recherche nécessaire d’une qualité du végétal, la conception du square Reignier se démarque en allant puiser dans les éléments de langage du paysage rural, afin de proposer un traitement esthétique renouvelé du paysage urbain.
De nouvelles strates, de vivaces et de graminées, d’arbustes bas et moyens, mais également d’arbres ont été plantées, à leur contemplation, le regard contenté.
2 bulles de micro-forêts viennent en outre émerger au milieu du square, accentuant l’hétérogénéité des écosystèmes. Des plantes grimpantes ont enfin été ajoutées sur les pourtours protégeant les plantations, au travers de lianes masquant les grilles.
La palette végétale, composée d’essences mellifères et fruitières, dans un esprit de foret nourricière, accueille des petits fruitiers, autant comestibles pour la petite faune que pour l’humain. Citons notamment le noisetier ou le sureau.
Parmi le reste des essences choisies, relevons aussi le fragon petit roux, l’aubépine, le cormier, le viorne lantane…
Sans fermer complètement l’espace, l’intention a été de créer un filtre, en particulier pour atténuer les nuisances sonores alentour. Cet aménagement crée de surcroit une ombrière, qui apporte une protection bienvenue lors des montées de thermomètre.
Un soin particulier a été apporté dans le traitement du sol. Un paillage épais a été mis en place. Apport supplémentaire de matière organique et moyen de réduire les besoins en eau au minimum. Il permet de gagner jusqu’à une semaine d’arrosage, réduisant l’évaporation et retenant la fraicheur au sol. Le nouveau Reignier découvre ainsi un ilot de fraicheur, crée une aération dans un environnement fortement minéralisé.